Auerstaedt/ Iéna
Au moment d’envahir la Prusse, la « Grande Armée » impériale napoléonienne a pour objectif Berlin.
À Iéna, l’armée prussienne aligne 50 000 hommes et 120 canons face aux 55 000 fantassins, 10 000 cavaliers et 173 canons français.
À six heures du matin, Napoléon lance l’attaque. Vers midi, les lignes prussiennes cèdent. Il ordonne de poursuivre les Prussiens jusque dans Weimar dont la reine Louise de Prusse parvient tout juste à s’échapper. La bataille impacte près de 18 000 vies dans les deux camps.
La défaite d’Iéna, traumatisant l’élite prussienne et allemande, déclenche un violent nationalisme allemand conduisant à l’unification de la nation allemande au cours du XIXe siècle.
En 2016, des passionnés d’histoire napoléonienne, venus de différents pays, reconstituent la bataille devant un très large public.